Daniel Spoerri est un artiste remarquable et innovateur du 20ème siècle.
Dans ces œuvres, l’artiste montre le quotidien de son époque. Au travers des tableaux pièges, on voit le désordre que fond les gens. Ces tableaux pièges dévoilent une dimension sociale importante. Ils sont l’empreinte d’un morceau de vie, d’un moment de sociabilité, d’un moment passé. Spoerri redonne vit aux déchets, souvenir d’un repas. Les objets fixés tels quels sur ces tableaux rappelle la présence de chacun.
C’est un artiste qui ne cherche pas forcément à créer une œuvre à la fin. Ce qu’il souhaite c’est faire réfléchir les spectateurs sur sa démarche. En effet, ce fut le premier à faire des oeuvres d’art collectives, et a ainsi pu faire participer le tiers pour les faire réfléchir. Pour l’artiste, tout est art. L’art se trouve partout. On peut faire de l’art avec tout ce que l’on trouve. Il sufi d’avoir un minimum de technique et tout est possible. Il « donne à la banalité un pouvoir de réflexion ». L’artiste montre les objets du quotidien sous un angle différent.
Faisant parti des réalistes, lui aussi critique la société de consommation, notamment au travers de ses tableaux pièges. En effet, il a fait une quantité de tableaux pièges et à même ouvert un restaurant pour cela. On pourrait penser qu’il presque obsédé par cette critique de la société de consommation.
Fasciné par les objets du quotidien, on pourrait penser que le mode d’expression de l’artiste est limité par un concept général. Cependant, le tableau pièges ce n’est peu-être pas seulement des actes répétitifs mais plutôt des actes se divisant en ramification. De plus, l’artiste « hais l’immobilité ».
Aussi, l’artiste ne fait pas que dénoncer dans ses œuvres, il sait faire sourire. Notamment avec ses pièges à mots, comme par exemple son œuvre « se fendre la gueule » ou l’on peu voir un visage avec une hache.
Des tableaux pièges en passant par le eat art et le cabinet atomique, l’artiste sait être très diversifié et à des œuvres qui poussent à la réflexion.